Un filtre est caractérisé principalement par trois éléments : son centrage sur une longueur d’onde, sa bande passante et son pourcentage de transmission pour cette longueur d’onde. La bande passante des filtres utilisés est généralement de 5 nm, voire moins. Toutefois, de tels filtres ne permettent pas de se protéger complètement d’une Lune trop présente ou d’une pollution lumineuse excessive. Comme le montrent les figures3 dans le texte d’A.Acker, le spectre nébulaire est toujours dominé par le doublet vert [OIII], et la raie H? –encadrée par le doublet [NII] parfois très brillant. Le doublet [SII] est très faible.
Morphologie des NP
La plupart des grands objets étant déjà répertoriés, les objets recherchés sont extrêmement ténus et généralement de petite taille (quelques secondes d’arc). Les candidates retenues ont souvent un aspect circulaire diffus, apparence visible d’un anneau (complet ou partiel) ou d’un disque ou d’une bulle, mais certaines peuvent avoir une morphologie bipolaire ou plus atypique. D’autres n’ont qu’un aspect stellaire. Dans la plupart des cas, l’étoile centrale est invisible. La présence d’étoiles dans le champ peut prêter à confusion : ainsi pour Or2, le disque nébuleux semble complexifié par d’apparentes «excroissances», mais qui sans doute sont des étoiles du champ. Pour LDû33 et DeGaPe2, la NP se distingue des étoiles par sa couleur bleutée ; LDû 31 est identifiée par sa couleur verte, mais la résolution de l’image ne permet pas une classification plus précise de cette petite tache nébulaire. Bien entendu, cette liste de morphologies de NP n’est pas exhaustive, et lorsqu’il est possible de visualiser une NP à l’aide d’un grand télescope, le pâle reflet – détecté avec les instruments des amateurs – apparaît en général comme un objet magnifique aux couleurs nuancées. La morphologie de l’objet peut alors être vraiment précisée.
Fig3: morphologie stellaire de quelques NP: DeGaPe2, LeDû33 et LeDû31
Le signal émis par les NP
Dans le visible, le signal d’une NP est le plus souvent détecté avec un filtre [OIII] et/ou un filtre Halpha, mais ce signal est généralement très faible. Comme précisé cidessus, avec un filtre [SII], il peut n’y avoir aucun signal du tout : voir l’exemple suivant avec la NP Kn15 découverte par Matthias Kronberger – DSH (fig.3). Il faut noter qu’une image unitaire de quelques dizaines de minutes contient absolument tout le signal acquis par le capteur de la caméra. Le cumul d’images ne permet que de « relever » les nébulosités les plus faibles qui sont « noyées » dans le bruit de l’image unitaire. Parfois, certaines NP peuvent être plus facilement détectées sur une image unitaire que sur un cumul de plusieurs images. En effet, le signal d’aspect nébuleux peut disparaître pour laisser place à un aspect beaucoup plus contrasté ressemblant aux autres étoiles et être ainsi difficilement détectable.
The Planetary Nebulae .net website offers all the useful and practical information about the planetary nebulae (candidates),
how to apply for a new discovery and how to confirm the candidates. If you would like to contribute to the website, please visit the Data Gathering page and contact us.
Contributors:
Pascal Le Dû - Thomas Petit - Olivier Garde - Nicolas Petit - Trygve Prestgard - Jean-Baptiste Feldmann -
Lionel Mulato - Sakib Rasool - Dana Patchick - Xavier Strottner - Jean-Baptiste Auroux